Vos Contributions et Témoignages

Jumbo l'éléphant de Walt Disney

Un partage avec vous concernant l'éducation des enfants.
Mon petit-fils regardait Jumbo l'éléphant, production Walt Disney. rien de plus innocent me direz-vous, mais puisque j'étais à ses côtés, j'ai été frappée par le conditionnement distillé par le film. Jumbo, notre héros est un petit mâle, fasciné par le chef de la harde, un gros mâle, tandis que les femelles sont des idiotes qui caquettent comme des vieilles poules stupides. Or, il se trouve précisément que cette vision misogyne est fausse.
Chez cette espèce animale d'une grande intelligence, c'est toujours une femelle qui est à la tête de la harde qui fonctionne sur le modèle du matriarcat, les mâles restant solitaires, en dehors du groupe.
Hasard croyez-vous ? Une fois de plus, il est facile de constater que la vedette du film est masculine, qu'on y trouve une projection positive pour les garçons et pas pour les filles, ce qui est le cas dans probablement plus du trois-quart des films destinés aux enfants. Bien évidemment, les réalisateurs de ce genre de film étant eux-mêmes des hommes, c'est ainsi que le monde tourne et perpétue les conditionnements.
Au moins, nous pouvons développer notre vigilance et pointer ce conditionnement, c'est un antidote absoulment nécessaire. Monique

A la table du Dalaï lama

Dans le Monde des Religions à l'automne 2008, un article d'un "membre de l'institut" qui nous fait part de la rencontre d'un journaliste du Monde avec le Dalaï lama sur un vol d'Air India, "l'hotesse vient lui demander s'il souhaite manger végétarien. Par respect pour sa Sainteté, il répond que oui et se voit servir une patée peu appétissante. Jetant alors un coup d'oeil sur le plateau de son voisin, il s'aperçoit que celui-ci attaque une belle tranche de rôti de veau. Face à son étonnement, le Dalaï lama lui répond suavement : "la tradition dit que quand on est ailleurs que chez soi, on doit manger ce qui est servi." Pour bien enfoncer le clou, au cas où vous n'auriez pas saisi le message, une recette de bouillon d'os à moelle complète la page.

Vous aurez compris que notre membre de l'institut (Académie des sciences morales et politiques) n'est pas végétarien, mieux même, il aimerait bien vous convaincre que des gens très bien ne le sont pas - tout en étant des gens très bien - quelle aubaine que de trouver une justification de l'alimentation carnée en la personne du Dalaï lama lui-même. Nous noterons au passage : la "pâtée peu appétissante", face à "la belle tranche de roti de veau".

Oui, apparemment le Dalaï lama n'est pas végétarien, et oui, c'est dommage pour l'image des bouddhistes. Oui, on peut parier que les médecins du Dalaï lama - qui, parait-il, lui conseillent de manger beaucoup de viande dont il est très amateur - , ne sont pas eux-mêmes végétariens. Je parierai même que ce sont des tibétains habitués à une alimentation carnée et qui trouvent toutes sortes d'arguments pour justifier ce qui était compréhensible sur les hauts plateaux tibétain et qui ne l'est plus en Inde, pays végétérien par excellence.

Heureusement, les centres bouddhistes en France encouragent vivement leurs pratiquants à devenir végétariens. Aussi bien pour épargner aux animaux les souffrances induites par les épouvantables conditions de l'élevage et de l'abattage industriel que pour agir chacune et chacun à son niveau contre les conséquences désastreuses pour la planète du développement exponentiel de la consommation de viande un peu partout dans le monde. Danièle

J'ai trouvé sur ce même sujet cette lettre qui interpelle toutes les pratiquantes.

Le feriez-vous vous même ?

Et si le repas était en self-service ? pas une salade, une pomme ou quelques noix, non, si on vous proposait le couteau, l'animal dans le pré, et allez-y servez vous !!
Peut-être que vous n'avez jamais réalisé que la viande que vous mangez et que vous trouvez si délicieuse a appartenu à des êtres vivants ?
Rien d'étonnant à cela, moi aussi, comme beaucoup de monde, j'ai mangé ce que me donnaient mes parents sans me poser de questions.
Et puis, au fil de rencontres à la campagne, un veau qui me regardait de ses grands yeux mouillés, à côté de sa mère. Le lendemain disait la fermière, il allait partir...
Et les agneaux, les chevraux, tellement mignons, eh oui, le fromage de brebis, de chêvre, c'est forcément du lait qui ne sera pas donné au petit, c'est une loi biologique incontournable...
Seulement voilà, dans nos magasins dans nos villes, on ne voit rien de tout cela, c'est pourquoi je vous le demande, le gigot d'agneau, la tranche de jambon, le roti de veau en self service, ça vous tente toujours ? Murielle - une seule voix pour les animaux et pour la planète -